dimanche 26 septembre 2010

Ragoût de boulettes de bœuf au ras-el-hanout (couscous minimaliste)


Oubliez tout de suite l’agneau, le poulet et autres peu orthodoxes merguez du couscous royal des grandes tablées ! Exit donc les viandes de fêtes, on se contente de boulettes, celles qui transforment des pauvres steaks hachés surgelés en repas sympa. Cette recette là, c’est un ragoût du quotidien, celui qu’on mange tout seul ou à deux, mijoté aussi mais plus rapide à cuisiner, et qui réchauffe tout aussi bien le cœur et l’estomac !
Côté légumes, vous y mettrez ce que vous pouvez, du potiron à l’aubergine. Chez moi le choix a été simple : un oignon incontournable, un petit poivron corne de bœuf, 4 petites carottes, des pois chiches et 3 tomates. Je voulais y mettre une courgette en dés quelques minutes avant la fin de la cuisson, mais j’ai choisi une casserole trop petite. Tant pis, la courgette sera mangée à une autre sauce !

Ragoût de boulettes de bœuf au ras-el-hanout
Pour 4 personnes 

Pour les boulettes
J’ai obtenu avec ces quantités une cinquantaine de petites boulettes. J’ai suivi ma recette de base habituelle, ajouté ½ courgette hachée inspirée par cette recette, et parfumé au cumin.

- 200 g de viande de bœuf, hachée
- 1 petit oignon, haché finement
- 1 belle gousse d’ail, hachée finement
- 1 œuf
- ½ courgette, hachée finement aussi (facultatif)
- 2 cs bombées de chapelure
- 1 cc bombée de cumin
- 1 pincée de sel, 1 pincée de poivre
- 1 cs de farine pour enrober les boulettes

Pour le ragoût
- 1 filet d’huile
- 1 oignon
- 4 petites carottes
- 1 petit poivron vert corne de bœuf
- 3 tomates (en hiver du concentré fait l’affaire)
- des pois chiches cuits (l’équivalent d’1/2 petite boite de conserve)
- 1 cs bombée de ras-el-hanout
- 2 à 3 verres d’eau ou de bouillon
- sel, poivre
- quelques feuilles de coriandre fraîche

Confectionner les boulettes en mélangeant tous les ingrédients, enrober les boulettes de farine.
Dans une casserole (pas trop petite, ne prenez pas exemple sur moi), faire dorer (en deux fois) les boulettes dans un filet d’huile, réserver.
Dans la même casserole, faire dorer l’oignon émincé. Ajouter les autres légumes lavés, épluchés si nécessaire et coupés en dés, faire légèrement dorer 2/3 minutes. Ajouter le ras-el-hanout, remuer pendant 30 secondes. Ajouter l’eau ou le bouillon, à hauteur des légumes, saler, poivrer, mélanger. Remettre les boulettes dans la casserole et laisser mijoter une vingtaine de minutes, jusqu’à ce que les carottes soient cuites. Parsemer les assiettes avec un peu de coriandre.
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dimanche 19 septembre 2010

Salade acidulée concombre kiwi


Je dois avouer que la cuisine a été assez loin de mes préoccupations ces dernières semaines. Occupée par un stage fatiguant mais passionnant, je me suis nourrie de rapides sandwichs, tartines et autres bruschettas. Quand la fatigue (ou plutôt quand mes pieds accablés par 8 à 10 heures de station debout en continu me permettaient de me déplacer un peu plus élégamment qu’une centenaire arthritique, merci aux gels mentholés pour les pieds) se faisait un peu oublier, et que j’avais un tout petit peu de courage pour laver et éplucher quelques légumes, j’ai improvisé quelques salades pour accompagner cette débauche de pain.
 J’ai donc été très heureusement surprise de cette salade concombre/kiwi, réalisée en moins de 5 minutes montre en main, délicieusement acidulée et croquante. Je l’ai tellement aimée qu’elle est restée au menu plusieurs jours d’affilée, le temps de venir à bout à moi presque toute seule des 2 concombres et 10 kiwis achetés en promo !



Salade acidulée concombre kiwi
Pour une personne extenuée en manque de verdure

- ¼ de concombre
- 1 kiwi
- 1 oignon nouveau avec la tige verte (ou autre : j’ai testé avec quelques feuilles de menthe fraîche, c’est sympa aussi)
- un peu de votre vinaigrette favorite

Laver le concombre et l’oignon, éplucher le kiwi. Emincer finement l’oignon et sa tige, découper concombre et kiwi en petits dés. Mélanger tout ça avec la vinaigrette et déguster, confortablement assis, enfin.
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lundi 9 août 2010

Troccoli au coulis de tomates crues


Ça fait déjà plusieurs mois que j’ai reçu le colis que Flou m’a envoyé suite au concours qu’elle avait organisé autour de la pasta. Il contenait de délicieux amaretti à l’amandon d’abricot, des taralli à l’artichaut qui auraient pu être addictifs si je savais ou m’en procurer facilement (il faut vraiment que j’essaie d’en cuisiner), de la crème d’aubergine à la provola.  Et surtout, le clou du colis, l’accessoire qui m’est devenu indispensable dès la première utilisation, le cadeau de l’année (merci, merci), j’ai nommé, le rouleau à troccoli :



Ce rouleau cranté permet de fabriquer des troccoli, donc. Qui sont comme vous le voyez sur les photos de gros spaghettis rustiques. Depuis que je l’ai, j’ai abandonné l’idée d’acheter une machine à pâte : le rouleau permet de faire des pâtes fraîches tout à fait présentables, une fois le coup de main pris ça va vite à faire, et en plus les pâtes se conservent super bien au congélateur.


Je mets ici la vidéo qui m’a permis de maîtriser l’engin, ça pourra peut-être vous servir, si vous débarquez ici avec dans l’idée de trouver comment utiliser cet ustensile ramené sur un coup de tête de vos vacances en Italie.



Pour la pâte à pâtes (ah ah ah), je reprends la recette de Flou qui est parfaite (je n’ai pas encore éprouvé le besoin d’en tester une autre, c’est dire), et je la note ici, ça m’évitera d’aller sur son blog toutes les semaines pour me rappeler si c’est 250 g de semoule et 300 g de farine ou l’inverse. Si vous n’avez pas de rouleau à troccoli, ne laissez pas tomber. Retournez voir le billet de Flou et vous verrez que vous pouvez sans problème vous en passer et faire facilement sans matériel particulier d’autres formes de pâtes comme des tagliatelles, par exemple. Il n’est bien sur pas interdit d’utiliser des spaghetti achetés chez votre commerçant habituel, mais vous ratez quelque chose, je vous assure.


La sauce est une petite chose toute simple  parfaite pour l’été : elle prend moins de 5 minutes à réaliser si vous gardez la peau des tomates, et elle est savoureuse et toute légère. Prenez garde à la tentation de tout manger à la petite cuillère en attendant que les pâtes cuisent. 

Troccoli au coulis de tomates crues

Les troccoli, quantités pour 4 à 6 personnes :

-    250 g de semoule fine (si vous ne trouvez que de la moyenne ou de l’extra-fine, ça marche aussi, j’ai essayé)
-    300 g de farine
-    250 g d’eau
-    ½ cc de sel
-    3 ou 4 poignées de farine en plus pour abaisser la pâte.

Mélangez tous les ingrédients et pétrissez la pâte pendant la durée d’un épisode de 26 minutes d’une série sympa (United States of Tara, par exemple). Roulez la pâte en boule, filmez et laisser reposer 30 minutes de plus, le temps de regarder un autre épisode.

Abaisser la pâte pas trop finement (4 mm, à peu près, un peu plus finement si vous faites des tagliatelles) et utiliser le rouleau pour former les troccoli comme le montre la vidéo plus haut. Farinez généreusement les pâtes.

Les cuire 2 minutes dans un grand volume d’eau bouillante salée, les troccoli sont cuits quand ils commencent tout juste à remonter à la surface. Égouttez, servir.


Le coulis de tomates crues, quantités pour 4 (ou pour vous tout seul, en guise de soupe, vous pourrez toujours manger les troccoli avec une noix de beurre) :
-    1 kg de tomates
-    2 gousses d’ail
-    2 cs d’huile d’olive
-    A votre goût : 1 ou 2 oignons nouveaux, un petit bouquet de persil ou de basilic, de menthe…
-    Sel et poivre (et piment, si vous aimez)


Pelez les gousses d’ail. Lavez les tomates. Si vous souhaitez absolument avoir l’impression de cuisiner, enlevez la peau des tomates après les avoir plongées 30 s dans de l’eau bouillante, et épépinez-les. Placez la chair des tomates, les gousses d’ail et les herbes dans le bol du mixer, réduisez en coulis. Pour terminer, assaisonnez avec l’huile d’olive, du sel, du poivre, un tout petit peu de piment si vous voulez.
Arrosez généreusement les troccoli avec le coulis, dégustez sans attendre. Votre assiette sera tiède, mais c’est l’été, c’est bien. D’ailleurs s’il en reste c’est délicieux froid aussi.
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vendredi 6 août 2010

Cigares aux carottes et aux dattes


A l’occasion du ramadan qui s’en vient j’ai fait de bonnes affaires au supermarché du coin. Du coté salé et nourriture de base, j’ai fait des stocks de semoule de blé dur (pour faire plein de pâtes), de pois chiches, et de lentilles à bon prix. Du coté sucré et un peu plus festif, j’ai déniché des amandes, de la pâte de datte et des feuilles de filo. Évidemment sans rapport avec le ramadan, j’ai aussi, en bonne infidèle athée, acheté du porc à un prix indécent. Comment le kilo de porc peut-il être vendu moins cher que le kilo de pêches en plein été ? C’est un mystère que je ne souhaite probablement pas encore résoudre sous peine de virer illico végétarienne.

Pour la recette du jour, j’ai donc été inspirée par les feuilles de filo, et la pâte de datte, parfumée et naturellement très sucrée. L’année dernière, j’avais réalisé un gâteau à la carotte sucré avec cette pâte qui m’avait beaucoup plu. J’ai donc récidivé avec cette association et ai bricolé ces cigares aux carottes et aux dattes. Avec leur farce sucrée et fondante, et les feuilles de filo extra croustillantes, ils sont parfaits pour faire oublier (un peu, si peu) la nausée insidieuse et persistante due aux actualités de cet été.

Cigares aux carottes et aux dattes
Pour 12 cigares

- 4 feuilles de filo
- 4 carottes de taille moyenne (environ 300 g)
- 150 g de pâte de dattes
- 20 ml d’huile (2/3 cs)
- 20 g d’amandes (une toute petite poignée, environ 20 amandes)
- 1 cs de sucre (ou de miel)
- 1 cc de cannelle

Laver, éplucher et hacher finement au mixer les carottes. Mélanger ce hachis avec la pâte de dattes.
Couper les feuilles de filo en 3 dans la longueur pour obtenir 12 morceaux au total. Badigeonner un morceau de feuille avec un peu d’huile, au pinceau. Déposer environ 1 cs de farce sur la largeur et rouler en cigare, procéder de la même façon avec les autres feuilles de filo.

Hacher grossièrement les amandes, les mélanger avec le sucre et la cannelle en poudre, puis saupoudrer ce pralin sur les cigares. J’ai utilisé du sucre, mais du miel doit être plus adapté pour faire coller les amandes à la surface des cigares.

Cuire à four chaud pendant 15 à 20 minutes, jusqu’à ce que les cigares soient dorés.
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samedi 31 juillet 2010

Pots de crème de blé « Délicieuse », pommes caramélisées à l’orange

Je suis en retard, je suis en retard…Voici quelques heures avant la clôture ma participation au second concours organisé par Aymeric Pataud, le créateur des mélanges d’huiles essentielles Délice&Sens.  Vu leur prix, je n’aurai probablement jamais utilisé ces huiles si je n’avais pas gagné la gamme complète lors du premier concours. Mais puisque les jolis flacons sont bien présents dans ma cuisine, je les utilise presque tous les jours, et je dois avouer qu’ils vont me manquer quand ils seront finis. Je crois bien que je suis devenue accro aux huiles essentielles !

J’aurai pu présenter un lassi à l’ananas et au mélange « Tea-time », un tout simple poulet rôti au jus « Zest », un gâteau roulé au sarrasin, à l’abricot et au mélange « Shéhérazade », un flan caramel « Passion », tout simple et délicieux, ou encore une salade aux parfums de « Garrigue »,  mais je reconnais que j’ai eu la flemme de prendre des photos de tout ces plats. Et, dois-je aussi l’avouer, je m’aperçois que je suis plus motivée quand il s’agit de gagner des cadeaux gourmands, plutôt que des cadeaux qui flattent l’ego (mais je n’ai pas dit que je ne voulais pas gagner, hein, Aymeric, attention).


Voilà donc une seule et unique participation. J’ai choisi ce dessert parce que la langue de vipère qui partage ma vie à eu pour réflexion, après avoir goûté à un petit pot : « c’est bon ton truc, tu devrais poster la recette » Comme cette phrase laconique équivaut pour la langue de vipère à des compliments dithyrambiques, voilà, la recette du concours était toute choisie.
Si elle s’appelle « crème de blé », c’est simplement parce que c’est un nom plus joli que semoule au lait (et pour péter plus haut que mon cul ?). Une petite précision : je trouve que la quantité assez faible de semoule est parfaite. On obtient une crème, pas trop épaisse mais qui ne coule pas, bien loin de la texture compacte des gâteaux de semoule. Mais il est nécessaire de bien faire refroidir les pots plusieurs heures au réfrigérateur (la semoule est encore liquide après cuisson), l’idéal étant de préparer le dessert le matin pour le soir.


Pots de crème de  blé « Délicieuse », pommes caramélisées à l’orange
Pour 5 petits pots ou  petites tasses

Pour les pommes caramélisées à l’orange :
- 1 verre de jus d’orange
- 2 pommes
- 1 cc de sucre
- 1 noisette de beurre


Pour la crème de blé :
- 35 g de semoule de blé fine ou moyenne
- 500 ml de lait
- 30 g de sucre
- 1 pincée de cannelle en poudre (1/4 de cc environ)
- 15 gouttes du mélange d’huiles essentielles « Délice »



Mettre le jus d’orange dans une petite casserole et faire bouillir le jus d’orange à feu vif pendant une dizaine de minutes environ,  sans couvrir, jusqu’à ce que le jus soit réduit en sirop épais (on obtient un volume de 2 à 3 cuillères à soupe).
Peler et épépiner les pommes, les couper en petits dés. Dans une poêle ou une casserole, faire dorer les dés de pommes avec une noisette de beurre et une cc de sucre en poudre. Quand les dés de pommes sont dorés et légèrement caramélisés, les mélanger au jus d’orange réduit.
Répartir les pommes caramélisées à l’orange au fond des pots ou tasses choisis, bien tasser au fond des pots.


Dans une casserole, mélanger la semoule, 30 g de sucre, une pincée de cannelle en poudre et le lait. Porter à ébullition en remuant sans arrêt. Quand la préparation a épaissi, couper le feu et laisser le mélange refroidir un peu environ 5 minutes, en remuant de temps en temps.
Ajouter les gouttes du mélange d’huiles essentielles, remuer et verser la crème de blé sur les pommes à l’orange. Placer les pots au réfrigérateur pour 3 heures au minimum.
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lundi 26 juillet 2010

Khorme-lubia (juste un ragoût de haricots rouges, en fait)

Voilà, ça suffit de photographier des petits gâteaux à la framboise et des papillons en papier. Je crois que ces derniers temps, j’ai un peu trop traîné sur les blogs de girls, avec ces jolies photos éthérées et poudrées. Leurs couleurs passées ont un peu déteint sur moi.

Il est temps que je reprenne mes esprits, alors aujourd’hui, hop, retour au quotidien, avec de la vraie nourriture qui tient au ventre. Un ragoût de haricots rouge, donc,  fera l’affaire. Cette modeste sauce destinée à accompagner du riz porte le nom de khorme-lubia, parce que c’est comme ça qu’on dit en Afghanistan. Non pas que je parle l’une ou l’autre des langues qui y sont parlées ou que j’ai jamais visité ce pays. En y réfléchissant, d’ailleurs, je n’ai jamais voyagé en direction de l’est. Si on excepte la Belgique. Mais on ne peut pas vraiment dire que la Belgique soit représentative de l’Orient, même si on habite à Brest ?

J’ai simplement emprunté à la bibliothèque le livre de Simin Heiderfazel, « La Cuisine Afghane ». Je pensais y trouver de bonnes idées de cuisine simple adaptables à nos produits occidentaux, quitte à modifier un peu les recettes, et bien j’ai trouvé. D’autant plus que l’auteur a déjà fait le boulot : née à Kaboul, elle vit en Heidelberg depuis 1977 (le livre est donc traduit de l’allemand).  Les recettes sont donc adaptées aux produits disponibles en Allemagne , et en France aussi (l’Allemagne se situe à l’Est, d’accord,  mais pas trop quand même). Tous les ingrédients sont trouvables facilement au supermarché du coin, et c’est drôlement bien.  Donc les recettes sont faciles, adaptées à nos produits, et appétissantes aussi : j’ai bien l’intention de tester les raviolis aux poireaux, les œufs à la rhubarbe, le riz aux épinards, la soupe aux œufs avec des abricots secs, et la salade de tomate aux griottes (il n’y a pas que du sucré/salé, loin de là, mais j’aime bien). Tiens, en parlant de tomates aux griottes, vous avez remarqué cette tendance cette année à mettre des cerises, des fraises et tout autres fruits rouges dans les salades et les plats salés ? Et bien les afghans font ça depuis longtemps, dans les régions où il y a des cerisiers. J’espère qu’ils continuent, s’il reste encore des cerisiers là-bas, parce que c’est une sacrée bonne idée.

Pour revenir à la recette d’aujourd’hui, le fameux khorme-lubia, j’ai utilisé des haricots rouges parce que riz et haricots rouges, c’est tout de même l’association gagnante, premier prix mondial, du pas-cher-qui-nourrit-bien, et parce que j’en avais au congélateur (la cuisson est plutôt longue même à l’autocuiseur, et puis il faut penser à les tremper la veille, alors en général j’en cuis 1 kg que je congèle en portions, ça me donne l’impression d’être écolo, allez lire le billet instructif de Vincent le canneux à propos des boites de conserve, ça vaut le détour). Mais on peut faire du khorme à n’importe quel légume :  celui qui est en promo, ou celui qui pousse en ce moment dans le jardin. Vous pourrez donc choisir un khorme-gulpie (ragoût de chou-fleur) , un khorme-toraie (aux courgettes), un khorme-zieb (aux pommes, elle est pas bonne cette idée là ? ) , un khorme aux champignons, aux carottes, etc, etc, vous avez compris le principe.


Khorme-lubia, ragoût de haricots rouges

-    1 ou 2 oignons
-    400 g de haricots rouges cuits
-    1 cs bombée de concentré de tomate (ou une petite boite de 70 g)
-    1 cs d’huile (l’auteur en mets 60 ml, soit environ 6 cs, à vous de voir)
-    1 cc rase de piment (à ajuster suivant la force de votre piment et la résistance de vos papilles)
-    1 cc rase de curry
-    1 cc rase de coriandre en poudre
-    ½ cc de sel (j’ai mis un bouillon cube à la place)


Émincer l’oignon, le faire dorer dans une casserole avec l’huile. Quand l’oignon est doré, ajouter le reste des ingrédients. Ajouter de l’eau à hauteur et laisser mijoter une vingtaine de minutes. Servir avec du riz.
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samedi 24 juillet 2010

Biscuits tournesol, comme des petits soleils rouges


Voici pour le concours des cent notes, des petits biscuits tournesol, au cœur comme un Soleil rouge, pour une Lune fantaisiste…

Une seule ligne et l’inspiration s’enfuit ! Je ne suis décidément pas une très bonne poète, donc je vais tout de suite cesser de copier le style de Lunefantasy pour ne pas que l’imitation se transforme  en caricature.  Allez plutôt lire ses jolis mots, admirer ses créations, et saliver devant ses gourmandises chez elle, en original dans le texte.

Je vais me contenter de proposer ces petits gâteaux. Le premier qui insinue que j’ai bricolé une recette avec le contenu de mes placard,  et que pour coller au thème proposé (illustrer la couleur préférée de Lunefantasy) j’ai été sauvée par un reste de framboises surgelées aura raison. Ou presque,  puisque la première version de ces gâteaux avait une couleur loin d’être photogénique, un comble au vu du thème du concours, et n’est donc pas passée à la postérité.  A noter : non, les framboises mélangées à la pâte ne donnent pas une couleur «vieux rose».  «Terre de Sienne» non plus, ni toute autre couleur avec un joli nom.

Et finalement, heureusement que les premiers gâteaux étaient tout moches, parce que je suis ravie de ceux là : une pâte gourmande, et un cœur frais et acidulé à la framboise. Un petit bonheur en rouge. Rouge framboise.


Biscuits tournesol, comme des petits soleils rouges
Pour une vingtaine de petits gâteaux

- 125 g de beurre de tournesol
- 70 g de sucre blond
- 1 blanc d'œuf
- une poignée de framboises, rouges
- une cs de graines de tournesol dorées à sec, pour les rayons de soleil 

Mélanger le beurre de graines de tournesol, le sucre et le blanc d'œuf.

Sur une feuille de papier cuisson, déposer en les espaçant de 4/5 cm des petits tas de pâte, une cuillère à café pas trop remplie suffit. La pâte va s'étaler d'elle-même.
Poser au centre une framboise (celles que j'ai utilisées étaient surgelées, et non décongelées). Et si vous en avez la patience, poser autour des framboises des graines de tournesol

Cuire à four chaud pendant 6 minutes environ, jusqu'à ce que les bords des biscuits soient dorés. Faire refroidir sur une grille.

A partager et déguster de préférence dans les heures qui suivent, la framboise au centre étant tout juste compotée va assez vite ramollir la pâte des biscuits.
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lundi 19 juillet 2010

Sandwich à l’omelette


Sandwich ouvrier obsolète ?  Version «à emporter» des œufs au plat ?
Le sandwich à l’omelette gagne sans doute la place du sandwich le plus économique,  à la troisième place après le sandwich mayo/ketchup/frites (si, si j’en ai déjà vu dans le commerce, je le jure) et la tartine beurrée. Le quignon de pain dur étant hors compétition.

Je l’aime nature : du pain, du beurre, une omelette juste salée.
Évidemment, si jamais deux tranches de chorizo, une feuille de salade, ou un reste quelconque s’ennuient dans votre frigo…

Pour le pain, la baguette convient parfaitement. Sur la photo, vous voyez la version «grand-mère», moins dure à mâcher avec un petit pain style «hot-dog» maison (la recette du pain à hamburger, un petit pain façonné en longueur, et des graines de nigelle pour un joli contraste et une touche orientale).

Comment ? Ce sandwich ne mérite pas un billet ? M'en fous, c'était bon quand même. Et puis le 15 est passé, c'est la fin du mois, croyez pas que je vais poster des recettes de crevettes, non plus. 

Sandwich à l’omelette


- un morceau  de pain
- du beurre
- 2 œufs
- une lichette de lait (facultatif)
- sel et poivre


Dans un bol, mélanger à la fourchette les œufs avec une pincée de sel, du poivre et une lichette de lait si vous voulez. Cuire l’omelette dans une poêle légèrement beurrée jusqu’à ce que les œufs soient presque pris en surface.
Replier l’omelette et la déposer dans le pain beurré.
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mardi 13 juillet 2010

Beurre de cacahuètes et beurre de tournesol maison


Je ne me souviens pas de la première fois ou j’ai mangé du beurre de cacahuètes. Sans doute à Montréal, il y a 20 ans ? Probablement dans un Reese’s, ces bouchées diaboliques ? Ou alors sous forme de crème glacée chez Berthillon, le chic glacier parisien de l’île Saint-louis, à peu près à la même époque ? Je me souviens en revanche avoir été conquise à la première bouchée.

Pas mal d’années plus tard, j’ai acheté mon premier pot de purée de noisette, et là aussi ça a été le grand amour dès le pot ouvert.
J’ai mis plus de temps à apprécier la purée d’amandes : alors que j’avais imaginé quelque chose comme une pâte à tartiner au goût de frangipane, j’ai trouvé une pâte liquide, légèrement amère, évidemment pas sucrée. Il a fallu l’apprivoiser, mais ça a été facile.

J’ai vite goûté ensuite à la purée de sésame, et ma passion pour le houmous ne s’est pas encore estompée.
Bref, les purées d’oléagineux, j’adore ça. Le problème est que ces purées sont souvent assez chères, je me contente donc souvent du tahin que je trouve à prix abordable en épicerie de produits libanais.
Je n’avais pas eu l’idée de préparer ces purées moi-même (et pourtant j’avais bien lu avec attention pas mal d’articles sur la pâte de pistache maison) avant de lire l’article sur le beurre de cacahuète maison du blog presque homonyme au mien « The Stone Soup ».

Et j’ai eu une révélation. Les purées d’oléagineux diverses et variées à prix cassé sont enfin à ma portée !
Aussitôt trouvé, aussitôt testé, et immédiatement adopté. Vous n’obtiendrez pas avec un robot une purée aussi lisse que celle du commerce. On obtient une vraie pâte, mais il reste de tout petits morceaux de poudre. Comme je préfère le beurre de cacahuète « crunchy » au lisse, je ne trouve pas cela gênant du tout, au contraire.

Et le prix est imbattable : j’ai acheté 1 kg de cacahuètes dans leur coque pour 3,50 €, et avec cette quantité j’ai obtenu 2 pots de beurre de cacahuète, franchement un des meilleurs que j’ai goûté.
Avec 300 g de graines de tournesol pour 1,30 €, j’ai obtenu un pot de beurre de tournesol, délicieux aussi et introuvable dans le commerce en France à ma connaissance.

Mon prochain essai : de la purée de graine de courge.



Beurre de cacahuète maison
Pour 1 gros pot

500 g de cacahuètes grillées, dans leur coque
2 cs d’huile d’arachide (pour rester dans l’esprit cacahuète, mais une autre huile neutre fait l’affaire)
2 pincées de sel (ou non : quantité à adapter à votre goût)

Décortiquez les cacahuètes : ça prend du temps, je vous suggère de faire ça devant un bon film. Je n’ai pas enlevé la fine peau brune (Jules de "the stone soup" dit que c'est meilleur avec).
Mettez les cacahuètes dans le bol du mixer. Si vous voulez un beurre de cacahuète extra croquant, commencez par mixer grossièrement les cacahuètes avec quelques à-coups, puis réservez un peu de cacahuètes grossièrement concassées, que vous rajouterez à la fin.
Mixez longuement (une à deux minutes) pour obtenir une poudre très fine. Faites quelques pauses si vous ne voulez pas surchauffer le moteur du mixer et la pâte d’arachide.

Ouvrez le mixer et ajoutez 2 cs d’huile Mixez à nouveau : l’ajout d’huile permet d’amorcer la transformation de la poudre en pâte. Continuez à mixer une à deux minutes, par à-coups, jusqu’à ce que la consistance vous convienne. Salez si vous voulez (je préfère largement, personnellement), ajouter éventuellement les cacahuètes concassées si vous en avez réservé. (Je n’en ai pas rajouté dans le beurre de cacahuète pris en photo). Il est aussi bien sûr possible de sucrer. 

Beurre de graines de tournesol
Pour un pot

300 g de graines de tournesol décortiquées non salées, non grillées
2 cs d’huile de tournesol (pour rester dans l’esprit tournesol, mais toute autre huile fait l’affaire)
2 pincées de sel (ou non : quantité à adapter à votre goût)


Dans une casserole, à feu vif, faites griller à sec (sans matière grasse ajoutée) et en remuant sans cesse les graines de tournesol jusqu’à ce qu’elles commencent à blondir.
Laissez-les refroidir un peu (elles sont brûlantes, vous ne voulez pas faire fondre le bol de votre mixer).
Pour le reste, c’est pareil que pour le beurre de cacahuètes : mixez longuement (1 à 2 minutes), jusqu’à ce que les graines de tournesol soient réduites en poudre très fine.
Ajoutez 2 cs d’huile pour amorcer la transformation de la poudre en pâte et continuez à mixer encore une à 2 minutes.
Salez à votre goût.
Il est aussi possible de rajouter des graines toastées entières ou grossièrement concassées pour une texture plus grossière et croquante.

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jeudi 8 juillet 2010

Pizza blanche et verte aux oignons nouveaux (et manifeste contre les lecteurs Deezer)


Je suis une grande fan des blogs culinaires, je les aime tous ou presque, des plus beaux aux plus moches. Ceux qui postent tous les jours, et ceux qui font 3 billets par an. Les bavards, et les austères sans commentaires. Ceux qui vous font rêver avec des recettes gastronomiques, et ceux qui améliorent les conserves de l’aide alimentaire. Ceux que je lis depuis des années, et ceux qui ont ouvert hier. Tous, vous dis-je !

Sauf que parfois, il y a des choses qui m’irritent. Une fois n’est pas coutume, je vais donc faire ma méchante et débiner un peu (gentiment, faut pas pousser, j’ai pas envie qu’on me déteste). Voilà donc ce qui m’irrite, me fait pester, jurer comme un charretier, j’ai nommé les lecteurs Deezer.

Mais si, vous savez, ces lecteurs (pas réservés aux blogs culinaires, d’ailleurs), qui vous passent de la musique : une playlist que le blogueur aura préalablement établie, avec ses goûts à lui, évidemment.
C’est pas que j’aime pas le bruit, c’est juste que je préfère choisir celui que j’écoute. Si j’écoute déjà la radio, je n’ai pas envie d’écouter de la musique en même temps. Si j’écoute déjà mon musicien favori, je n’ai pas envie d’entendre du pipeau ou des chœurs de salsa par-dessus ma chanson préférée.
Et puis parfois je surfe à des heures improbables, avec des gens qui dorment à coté. Tranquille, j’ouvre un nouvel onglet attirée par une chouette recette, et là, bien sûr, j’ai oublié de mettre les haut-parleurs en mode muet… Je sursaute sous l’effet du riff de guitare, cherche frénétiquement le bouton pause de ce fichu lecteur qui est toujours planqué tout en bas de la page, pour après ½ seconde opter pour la meilleure solution : fermer l’onglet et partir au plus vite. Tans pis pour la recette, ou le super article.
Vous voulez faire découvrir vos goûts musicaux ? Ouvrez un deuxième blog musical. Ou alors mettez votre lecteur deezer en mode pause par défaut. Si, si, ça se peut. Et si on a envie, on ira cliquer. Juré, j’aime bien découvrir de nouveaux artistes, ou encore écouter un bon vieux classique, promis. Mais j’aime pas qu’on m’oblige.


Je développerai une autre fois mon irritation envers les photos superbes qui vous chavirent le cœur, mais si grandes qu’on ne peut les voir que par petits morceaux sur un écran d’ordi (même avec une résolution d’écran spéciale Super Jaimie), les accessoires Demarle (le nouveau tupperware), les recettes évidemment sans gluten quand même dûment titrées sans gluten (« œufs sur le plat sans gluten », « jus de carotte sans gluten ») et les infos nutritionnelles bidon (le gras, c’est gras) copiées de wikipedia.

Si jamais vous vous reconnaissez, s’il vous plait, ne soyez pas vexé(e), relisez le premier paragraphe : je vous aime quand même.
Mais virez-moi ce lecteur, hein ?

Pizza blanche et verte aux oignons nouveaux
Pour une pizza de 30 cm de diamètre environ

L’autre langue de vipère de la maison, en manque de viande,  a blazé cette pauvre pizza «pizza aux herbes pour les chèvres», mais a quand même avoué que c’était bon.

200 g de pâte à pain ou 1 pâte à pizza 
6 ou 7 oignons nouveaux, avec leur tige (150 g environ)
3 beaux brins de menthe
1 cc d’origan
75 g de feta
30 g de parmesan en copeaux
1 cs d’amandes effilées
3 cc d’huile d’olive

Etaler la pâte en un cercle de 30 cm de diamètre environ. Laisser reposer vingt bonnes minutes.
Couper le bulbe des oignons en tranches, et couper la tige en tronçons. Disposer tranches et tronçons sur la pizza. Disposer aussi feuilles de menthe, origan, feta émiettée, copeaux de parmesan et amandes effilées. Terminer par un filet d’huile d’olive (3 cc est une quantité qui me convient, à vous de voir).

Cuire au four préalablement préchauffé 10 à 15 minutes.
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lundi 5 juillet 2010

Poivrons rôtis à l'huile


C’est à peine une recette, plutôt une technique : idéale pour le plein été, quand il fait chaud, et que cuisiner deviens une corvée…
Une fois rôtis et pelés, les poivrons sont parfaitement cuits et parfumés, la chair est tendre et délicate, avec un goût légèrement fumé. Ils sont délicieux tels quels, marinés à l’huile d’olive. Avec du pain, un morceau de fromage et voilà le parfait déjeuner d’été. Une tranche de pastèque en dessert et vous toucherez à la quintessence de la cuisine estivale. 

Tant qu’à faire, préparez-en plusieurs : ils se conservent plusieurs jours et peuvent être intégrés à  de nombreux plats : en salade avec des tomates, de la coriandre ou du cumin, mixés avec du fromage frais ou de la feta pour une tartinade, coupés en fines lanières pour ensoleiller une salade verte, un cake ou une tarte…
Ici, j’ai utilisé des poivrons rouges, mais c’est joli aussi avec des poivrons de différentes couleurs.

Poivrons rôtis à l'huile

un poivron par personne, à peu près
de l'huile d'olive

Lavez les poivrons. Placez-les au four, au plus près du grill. (J’ai un four à gaz antique, sans grill, je fais donc l’inverse et je place les poivrons tout en bas du four, sur une grille, au plus près du brûleur. Mais je suppose que vous n’êtes pas aussi mal équipés que moi).
Dès que des cloques brunes apparaissent à la surface des poivrons, tournez-les d’1/4 de tour. Tout ça me prend 20 à 30 minutes. Avec un vrai grill, ça va plus vite.

Quand la surface est uniformément cloquée, mettez les poivrons dans un saladier recouvert de film étirable (ou dans un sac plastique, une casserole recouverte d’un couvercle…). La vapeur est censée décoller la peau. (Je soupçonne que ça marche aussi si vous laissez les poivrons refroidir à l’air libre, mais je n’ai encore jamais tenté).


Après une bonne vingtaine de minutes, les poivrons ont suffisamment refroidi pour que vous puissiez les peler sans vous brûler les doigts, mais vous pouvez aussi faire une sieste et les faire attendre une heure ou deux. Ils sont noirauds, tout ratatinés et pas vraiment engageants. Au-dessus d’une assiette ou d’un plat creux, percez les poivrons pour récupérer le jus parfumé qui se trouve à l’intérieur. Puis pelez les poivrons, la peau fine se détache maintenant facilement, enlevez le pédoncule, les graines et ce qui reste des membranes blanches.

Coupez la chair en larges lanières, ajoutez-les au jus récupéré, et arrosez largement d’huile d’olive. Laissez mariner une heure au frais.
C’est tout.

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lundi 28 juin 2010

Quesadillas French-Mex (fromage bleu et jambon cru)


En deux mots, les quesadillas sont des tortillas de blé ou de maïs garnies de fromage. Et de piment. Et aussi de tout ce que vous voudrez y mettre. Les variations sont donc infinies, et il s’agira surtout de vous faire plaisir, à vous et aux personnes que vous voulez nourrir.

Aujourd’hui, vous invitez vos voisins à boire l’apéro. Et parmi eux, René. René a un cœur d’or, vous l’aimez beaucoup et vous voulez donc le régaler. Mais il n’aime pas beaucoup la nourriture « exotique ». Il tolère à peine les cacahuètes, et clame à qui veut l’entendre que le maïs, c’est de la nourriture pour les poules.
Pourtant, vous, vous aimeriez bien refourguer les tortillas (heureusement de blé) que vous avez cuisinées de vos mains habiles (ou achetées au supermarché, c'est plus rapide). La solution pour satisfaire tout le monde ? Hé, hé, vous avez trouvé ! Les quesadillas French-Mex, nos galettes mexicaines, fourrées avec des ingrédients bien français : du fromage bleu et du jambon cru.

Vous direz à René que les tortillas sont des crêpes. Il les trouvera sans doute bien épaisses, mais comme il est tout de même relativement poli, vous échapperez probablement aux réflexions désagréables. Il suffira d’y aller mollo sur le piment dans la salsa au cornichon, et de lui assurer que non, la coriandre le persil n’a pas un drôle de goût.


Quesadillas French-Mex
Pour 4 quesadillas, coupées en 16 triangles

- 4 tortillas de blé
- 1 boule de mozzarella de 125 g (c'est français, la mozzarella ? Non ?)
- 125 g de fromage à pâte persillée
- 4 grandes tranches de jambon cru
- 4 cc d'huile pour la cuisson

Pour la salsa
- 1/3 de concombre
- 4 ou 5 gros cornichons (environ 50 g)
- 1 piment vert frais (à ajuster suivant la force du piment)
- 1 petit bouquet de coriandre fraîche (ou du persil)
- 3 cs de vinaigre (celui du pot de cornichon, par exemple)

Commencer par préparer la salsa au cornichon :
Couper le concombre et les cornichons en petits cubes d’environ 5 mm de côté. Emincer finement la coriandre. Couper la tige du piment et l’épépiner, puis le hacher finement. Mélanger tous les ingrédients dans un bol, ajouter le vinaigre, réservez au réfrigérateur.

Préparer les quesadillas :
Préchauffer le four à 150 °C
Couper la mozzarella et le fromage bleu en petits morceaux, mélanger les deux fromages.
Huiler au pinceau chaque tortilla de blé sur une face avec 1 cc d’huile environ.
Poser une tortilla dans une poêle, face huilée en dessous, et chauffer à feu moyen/vif. Disposer sur une moitié de la tortilla ¼ du mélange de fromage, puis une tranche de jambon cru.  Replier la tortilla en deux. Continuer la cuisson quelques minutes pour faire dorer la tortilla sur les deux faces.
Réserver au four le temps de préparer de la même façon les 3 autres tortillas.
Couper chaque tortilla en 4 triangles, et servir avec la salsa au cornichon.


Je vous ai dit hier combien j’ai envie de partir au Mexique pour manger plein de tortillas. C’est pour quoi je participe, encore,  avec cette recette au concours de recettes Drunch Mexicanté (apéro dinatoire mexicain) organisé par Mexicanté / odélices.

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dimanche 27 juin 2010

Quesadillas aux haricots rouges et salsa mexicaine


Et pourquoi pas un petit voyage au Mexique ?
Pour l’instant, je vous emmène pour un voyage simplement dans l’assiette, et c’est déjà pas mal. Mais qui sait, avec un peu de chance… Mexicanté et odélices proposent un concours de recettes avec à la clé, un voyage au Mexique, un vrai. Sept jours au soleil, piments et téquila, guacamole et tortillas.

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Comme il n’est pas facile d’échapper aux clichés quand il s’agit d’élaborer une recette inspirée de la cuisine mexicaine, surtout quand on ne connait pas grand-chose de ce pays, j’ai décidé de simplement préparer quelque chose que j’aime, sans prétention d’originalité ni d’authenticité. Des tortillas de blé (l’ingrédient imposé) dorées et croustillantes, du fromage fondant, des haricots rouges tendres (et bon marchés), et une salsa épicée et fraîche pour réveiller le tout.  Le résultat : une recette sympa à picorer et partager pour des apéros estivaux et ensoleillés! (Je devrais me reconvertir dans le marketing, non ? )

Allez, souhaitez-moi bonne chance pour que je m’envole au Mexique, histoire de vérifier si ma recette est authentique, ou pas.


Quesadillas aux haricots rouges et salsa mexicaine

Pour 4 quesadillas, coupées en 16 triangles

- 4 tortillas de blé
- 1 boule de mozzarella (125 g)
- 125 g d'emmental
- 4 cc d'huile pour la cuisson

Pour la salsa
- 2 ou 3 tomates (environ 400 g)
- 2 oignons blancs, avec leur tige
- 1 piment vert frais
- 1 petit bouquet de coriandre fraiche
- 2 citrons verts

Pour les haricots rouges
- 400 g de haricots rouges cuits
- 1 oignon
- 1 cs d'huile
- 1 cc de cumin



 Commencer par préparer la salsa :
Couper les tomates et les oignons blancs en petits cubes d’environ 5 mm de côté. Emincer finement la tige verte des oignons, ainsi que la coriandre. Couper la tige du piment et l’épépiner, puis le hacher finement. Presser le jus des citrons. Mélanger tous les ingrédients dans un bol, saler légèrement et réserver au réfrigérateur.

Préparer les haricots rouges :
Dans une poêle ou une casserole, faire chauffer 1 cs d’huile et y mettre à dorer un oignon émincé. Quand l’oignon est doré, ajouter 1 cc de cumin, mélanger quelques instants, puis ajouter les haricots rouges avec 4 à 6 cs de leur jus de cuisson. Ecraser quelques haricots à la fourchette, pour lier l’ensemble. Ajouter aux haricots environ 1/3 de la salsa mexicaine, saler éventuellement. Réserver.

Préparer les quesadillas :

Préchauffer le four à 150 °C
Râper l’emmental, couper la mozzarella en petits morceaux, mélanger les deux fromages.
Huiler au pinceau chaque tortilla de blé sur une face avec 1 cc d’huile environ.
Poser une tortilla dans une poêle, face huilée en dessous, et chauffer à feu moyen/vif. Disposer sur une moitié de la tortilla ¼ du mélange de fromage, puis ¼ des haricots rouges. Replier la tortilla en deux. Continuer la cuisson et faire dorer la tortilla sur les deux faces.
Réserver au four le temps de préparer de la même façon les 3 autres tortillas.
Couper chaque tortilla en 4 triangles, et servir avec la salsa.

[concours de recettes Drunch Mexicanté (apéro dinatoire mexicain) organisé par Mexicanté / odélices]
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mardi 22 juin 2010

Soupe à la salade


Ceci n’est pas une soupe à la salade.
Parce qu’étymologiquement, la soupe, c’est la tranche de pain qu’on arrose de bouillon.
Cette soupe qui n’en est pas une ne contient pas de pain, c’est donc plus probablement un potage (qu’on fait dans un pot). Mais j’ai utilisé une casserole…

Si vous préférez manger une soupe étymologiquement correcte, rien ne vous empêche d’ailleurs d’utiliser des tranches de pain à la place des pommes de terre. Ou si le potage incorrectement appelé soupe ne vous dérange pas, une courgette épaissira tout aussi bien votre velouté (velouté, à condition d’y ajouter de la crème et des jaunes d’œufs…).

Trêve de plaisanterie, cette soupe permet de faire un repas d’un reste de salade verte prête à périmer, et ça c’est drôlement bien.

Soupe (ou potage) à la salade
Quantités pour 4 bols

½ salade environ
1 l d’eau
2 tablettes de bouillon de volaille
3 pommes de terre moyennes (ou autre ingrédient épaississant type pain, courgette…)
A votre convenance et suivant vos moyens : herbes fraîches ou non, poivre, lait, crème, fromage, lardons rissolés, une ou deux feuilles de salade émincées …

Éplucher, laver et couper en petits morceaux les pommes de terre. Les faire cuire avec 1 l d'eau et les tablettes de bouillon dans une grande casserole (grande casserole car il faut prévoir la place pour la salade).

Quand les pommes de terre sont cuites, ajouter la salade (évidemment préalablement nettoyée), continuer la cuisson une ou deux minutes. Mixer. Poivrer et rectifier l'assaisonnement en sel si besoin.

Servir la soupe dans des bols ou assiettes, et ajouter les ingrédients qui vous font plaisir.
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mercredi 16 juin 2010

Poêlée de porc et aubergine au gingembre


Même les inconditionnels de la cuisine ont des moments où l’envie de cuisiner est moins présente.  Cette poêlée de porc et d’aubergine au gingembre est parfaite pour les soirs de petite flemme (petite flemme, parce que les soirs de grosse flemme, moi j’ai à peine la force de décongeler un truc préparé à l’avance, pas question de sortir une casserole).
Les soirs de petite flemme, donc, je suis encore capable de cuisiner si la préparation et la cuisson du plat ne prend pas plus de 20 minutes, vaisselle comprise. Cette recette répond aux critères. Elle est simple et rapide, elle ne prend pas plus de temps à préparer qu’il n’en faut pour cuire le riz qui l’accompagnera.

J’aime bien dans ce plat le côté confit, caramélisé et fondant des dés d’aubergine, mais d’autres légumes peuvent la remplacer : une courgette, une poignée de haricots verts surgelés, ou tout simplement un ou deux autres oignons, si vous les aimez.

Poêlée de porc et aubergine au gingembre
Quantités pour 2 à 3 personnes

200/ 250 g de porc (ici j’ai mis une tranche de rôti de porc, mais tout autre morceau fera l’affaire, j’utilise souvent des côtes de porc dans l’échine)
1 petite aubergine
1 oignon
1 gousse d’ail
1 noix de gingembre (environ 30 g)
2 cs de nuoc-mâm
1 à 2 cs de sauce soja
½ cc de sauce pimentée sriracha, (ou une autre forme de piment à votre disposition)
1 cs d’huile
1 cs de sucre en poudre (si vous mettez du miel, ou pourquoi pas de la confiture, ça ira aussi)
½ verre d’eau (environ 10 cl) 
Facultatif : 1 cc de graines de sésame dorées à sec, un peu de coriandre fraîche pour servir


Émincer le porc. Peler et râper le gingembre et la gousse d’ail. Peler l’oignon et l’émincer grossièrement.
Mélanger le porc, le gingembre, l’ail et l’oignon. Ajouter 2 cs de nuoc-mâm, 1 cs de sauce soja, le piment, mélanger à nouveau.  A ce stade laisser éventuellement mariner au réfrigérateur, si ça vous chante (moi je ne le fais pas, rappelez-vous, c’est une recette de flemme, il faut en finir, le riz va bientôt être cuit).
Peler l’aubergine, et la couper en dés.

Chauffer l’huile dans une poêle et y ajouter le porc et sa « marinade » et les dés d’aubergine, saupoudrer avec 1 cs de sucre. Faire caraméliser et dorer à feu assez vif pendant 6 à 8 minutes en mélangeant régulièrement (restez à côté : avec le sucre, tout va caraméliser vite, mais ça carbonise vite aussi si on ne surveille pas). 

Quand tout est bien doré, ajouter ½ verre d’eau, mélanger, continuer la cuisson 2 à 3 minutes.
Vérifier l’assaisonnement et ajouter éventuellement 1 cuillère de sauce soja.
Servir et ajouter éventuellement les graines de sésame et un peu de feuilles de coriandre fraîche ciselées.
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dimanche 13 juin 2010

Cake rustique au poulet, courgette et emmental


Aujourd’hui, nous étudierons avec attention et sérieux les raisons du succès des cakes salés.
En voici une petite liste, sans aucun doute non exhaustive, je vous invite à la compléter.

-    Ils sont économiques (des œufs, de la farine, un peu de poudre à lever, des ingrédients au choix pour donner un peu de goût…). Pour que les cakes restent économiques, vous éviterez d’y ajouter du sevruga.

-    Ils vous permettent de recycler les restes (voire plus haut « ingrédients au choix pour donner un peu de goût)…

-    Ils sont bien rassasiants (des œufs, de la farine…), certaines mauvaises langues diront qu’ils sont étouffe-chrétien. Vous leur suggérerez de reprendre un peu de salade.

-    Ils sont faciles à transporter : vous les apprécierez lors de la pause-repas de vos grandes ballades à pied, à vélo ou à rame, et vous ferez taire pour la seconde fois les mauvaises langues qui, affamées, apprécieront alors le côté rassasiant du cake salé.

-    Ils sont rapides et faciles à faire (mélangez tous les ingrédients, mettre dans un moule, cuire au four…). C’est un tout petit peu plus long que réchauffer un plat surgelé, mais c’est juste parce qu’il faut faire la vaisselle. Vous penserez à déléguer.

Cake rustique au poulet, courgette et emmental
Les proportions sont adaptées à un très grand moule à cake de 30 x 11 cm.

La base :
5 œufs
250 g de farine (par exemple, 200 g de farine de blé et 50 g de farine de sarrasin pour justifier l’appellation « rustique »)
1 sachet de levure chimique
6 cl d’huile d’olive
12 cl de lait (certains y mettront du vin blanc, de la bière, de la crème liquide, du lait fermenté…)
100 g de fromage râpé (emmental ici, pour justifier l’appellation de cake « à l’emmental »)
1 cc rase de sel, et du poivre si vous voulez
1 noix de beurre pour beurrer le moule


Les ingrédients au choix :
200 g environ de restes de poulet rôti, émincés
une petite courgette, environ 200 g, lavée et coupée en dés
100 g supplémentaires d’emmental (coupés en gros dés  de 2 cm³ si vous voulez en retrouver la trace dans votre cake)
1 cc de thym (j’y ai mis à la place une bonne trentaine de gouttes du mélange d’huiles essentielles Délice&Sens 
« garrigue » )


Préchauffer le four à 180°C.
Battre légèrement les œufs avec l’huile et le lait. Ajouter tous les autres ingrédients et mélanger.
Beurrer votre moule à cake, verser la préparation.
Enfourner et cuire 45 min (vous connaissez le truc, la cuisson est terminée quand une lame de couteau plongée au centre du cake ressort sèche).
Démouler et laisser refroidir sur une grille.
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mercredi 9 juin 2010

Fabriquer ses caissettes en papier : une tentative, cubique. (et mousseux au chocolat au lait et sésame)


Acheter des caissettes en papier pour les cupcakes, mini-muffins et autres petites bouchées n’est pas si aisé : pas forcément faciles à trouver, plutôt chères, et même si on les commande sur le net, il faut en commander en grandes quantités (pour les commandes, allez lire les bons plans de Livy). Pas forcément rentable si vous n’êtes pas une cupcakista, et si vous avez juste besoin d’une dizaine de caissettes pour tester une recette.

Je me suis donc lancée dans une tentative de fabrication maison de caissettes, on s’occupe comme on peut.


Je me souvenais avoir vu dans la version pdf d’un vieux bouquin (La bonne cuisine française, manuel guide de la cuisinière et de la maîtresse de maison, par Emile Dumont, 1877) un tutoriel pour la fabrication de caisses en papier (oui, en 1877, on disait caisse, et c’était très chic de servir les entrées dedans).
J’ai essayé, et je ne recommande pas : j’ai obtenu un truc vaguement circulaire et tout chiffonné. Je vous mets tout de même le schéma et les explications d’Emile, pour le fun, et peut-être que d’autres seront plus doués que moi.



Finalement, c’est bien sûr une technique d’origami qui a sauvé ma tentative de caissette maison. Je n’ai pas trouvé de technique de pliage pour une caissette ronde ou au moins octogonale, mais une plutôt simple pour une boite en forme de cube, et qui donne des résultats honorables à mon goût. Ça n'est pas du grand art, elles sont moins jolies que des vraies caissettes pas maison, mais ça peut dépanner. Et puis elles sont carrées, ça change.



Un rectangle de papier de 30 x 15 cm donne une boite d’environ 3,7 cm³. Cette dimension est pratique pour ne pas avoir de chutes de papier cuisson (la longueur standard des rouleaux de papier sulfurisé est de 30 cm en France)
Un rectangle de papier de 40 x 20 cm donne une boite d’environ 5 cm³, une dimension convenable pour un gâteau individuel. 

Vous pouvez utiliser des rectangles de papier de toutes les dimensions, mais après essai je vous conseille d’utiliser un rectangle deux fois plus long que large (30 x15, 40 x 20, 20 x 10 cm…) pour que tous les cotés de la boite soient constitués sur toute la hauteur de plusieurs épaisseurs de papier et soient bien rigides. 
Si vous utilisez au rectangle dont la longueur est égale à moins de deux fois la largeur (par exemple 15 x 13 cm), vous obtiendrez une boite avec un petit "rabat" (la bande de papier horizontale en haut de la caissette), qui ne couvre pas la hauteur totale de la boite comme ici :

De ce fait, un côté n’est pas doublé et s’affaisse à la cuisson. Ce n’est pas vraiment gênant sur une toute petite boite comme celle qui est prise en photo (qui fait 3 cm de côté), on voit à peine que l’arrête sur la gauche s’affaisse, mais sur une boite plus grosse c’est vraiment beaucoup plus visible et très moche.


En ce qui concerne le gâteau, c’est une version revisitée avec les ingrédients de mon placard du célèbre et excellent gâteau au chocolat mousseux de Laurence Salomon (vous trouverez la recette en de nombreux exemplaires sur le net, au départ chez Mercotte et Clea). Chez moi il est au chocolat au lait (parce que je n’aime pas trop le chocolat noir, et je n’en achète pas souvent) et au tahin, parce que je mange du houmous au moins une fois par semaine et que j’ai donc presque toujours de la purée de sésame dans mon placard.


Gâteau mousseux au chocolat au lait et au sésame

100 g de chocolat au lait
80 ml de lait (d’amandes selon la recette originale, sinon de vraie vache, ou d’eau, ça marche aussi)
1 cs bombée de tahin (ou 2 cs rases si votre tahin est liquide comme celui que j’achète)
2 œuf
1 cs rase de farine
3 cc de confiture d’abricot, ou autre parfum…

Faire fondre le chocolat préalablement grossièrement haché avec le liquide choisi ( 2 x 30 s à puissance moyenne au micro-ondes chez moi). Mélanger. Séparer les blancs des jaunes d’œufs et ajouter les jaunes d’œufs au chocolat fondu. Ajouter aussi la farine, et la confiture, mélanger.
Battre les blancs en neige et ajouter à l’appareil au chocolat, mélanger encore.
Cuire au four préalablement préchauffé à 160 °C pendant 15 min maximum, à adapter selon le moule. Dans les petites caissettes carrées de 3,7 cm de coté, 5 minutes suffisent.
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